Mes frères, mes sœurs, mais aussi vous, chercheurs de vérité. Écoutez avec le cœur plus qu’avec l’oreille, car ce message s’adresse à l’âme avant tout.
L’islam n’est pas une religion parmi d’autres, ni une invention récente venue s’ajouter à la longue liste des croyances humaines. L’islam est la première religion, la voie originelle de l’humanité, celle qui a commencé avec Adam, le premier des prophètes. Adam, Noé, Abraham, Moïse, Jésus, et Muhammad – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui : six noms, un seul message. Tous ont appelé à une même vérité : « N’adorez qu’un seul Dieu, le Créateur des cieux et de la Terre. » Leur message n’a jamais varié. Ce ne sont pas des fondateurs de religions différentes, mais des messagers d’une même lumière, transmise à travers les siècles et les peuples.
L’islam, dans son essence, n’est autre que la soumission du cœur à Dieu, la paix intérieure née de la reconnaissance de notre Créateur. Et quand Muhammad – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – est venu, il n’a pas apporté une nouvelle religion : il a rappelé la première, celle que le monde avait oubliée ou déformée.
Le Coran, dernière Révélation, confirmation et correction
Le Coran est la dernière Révélation du Dieu Unique. Il confirme les Livres qui l’ont précédé – la Torah et l’Évangile – mais il corrige les erreurs que les hommes y ont introduites.
« Il a fait descendre sur toi [Muhammad] le Livre [le Coran] avec la vérité, confirmant les Livres descendus avant lui. » (Coran, 3 : 3)
Ainsi, le Coran est à la fois la continuité et la restauration du message divin. Il est le fil d’or reliant toutes les Révélations, scellant pour toujours la Parole de Dieu. Et à celui qui cherche sincèrement la vérité, il dit : « Reviens à la source. » Reviens à la foi pure, celle d’Abraham, de Moïse, de Jésus, de tous les prophètes qui ont dit : « Nous nous soumettons à Dieu. »
Le miracle linguistique du Coran
Parmi les signes les plus éclatants de l’origine divine du Coran, il y a son style linguistique inimitable. Les Arabes du VIIe siècle étaient les maîtres de la langue, de grands poètes, amoureux des mots. Ils se défiaient dans les marchés, récitant des vers d’une beauté saisissante.
Mais lorsqu’ils ont entendu le Coran, ils sont restés sans voix. Jamais ils n’avaient entendu pareille parole. Ni prose, ni poésie, mais un rythme nouveau, une puissance de sens et de sonorité que nul n’a pu égaler. Dieu les a défiés : « Composez donc une sourate semblable à ceci, et appelez à votre aide n’importe qui vous pourrez, en dehors de Dieu, si vous êtes véridiques. » (Coran, 10 : 38)
Et malgré leur hostilité envers Muhammad – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – aucun n’a relevé le défi. S’ils avaient trouvé la moindre erreur, la moindre incohérence, ils l’auraient criée au monde entier. Mais ils n’ont rien trouvé, car ce Livre ne vient pas des hommes.
Les critiques modernes, éloignés de la langue arabe authentique, prétendent trouver des erreurs. Mais leur jugement n’a aucune valeur : ils ne possèdent ni la connaissance, ni la sensibilité linguistique des Arabes de l’époque. Ils parlent à partir de traductions, de préjugés, ou d’intentions hostiles.
Le Coran, sans contradiction ni erreur
Le Coran est resté cohérent, pur et précis, bien que révélé sur plus de vingt années, dans des contextes de paix, de guerre, d’exil, et de triomphe.
Dieu dit : « Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S’il provenait d’un autre que Dieu, ils y trouveraient certes maintes contradictions » (Coran, 4 : 82)
Ceux qui prétendent y voir des contradictions ne font que révéler leur ignorance des règles de compréhension du Livre. Une contradiction apparente n’est jamais une contradiction réelle.
Prenons un exemple. Certains opposent le verset : « Nulle contrainte en religion ! » (Coran, 2 : 256), à d’autres versets parlant du combat. Mais le premier concerne le libre choix de la foi, tandis que les seconds parlent de défense et de résistance contre l’agression. Deux contextes, deux objectifs, une seule cohérence.
Comprendre un verset
Pour comprendre et appliquer un verset, il faut approcher le Coran avec méthode, respect et science :
- Connaître la cause de la révélation.
- Consulter les explications authentiques.
- Vérifier s’il est abrogeant ou abrogé.
- Voir si son application se limite à une terre d’islam.
- Savoir si son application peut être temporairement délaissée pour éviter un grand trouble.
- Comprendre si le verset concerne un état de guerre.
- Distinguer entre généralité absolue et généralité relative.
Un verset s’explique parfois par un autre, ou par les paroles authentiques du Prophète – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui. Et quand ni le Coran ni la Sunna n’éclairent directement le sens, on regarde la compréhension des compagnons, témoins directs de la Révélation.
Voilà pourquoi ceux qui lisent sans science se trompent souvent. Les prétendues contradictions qu’avancent certains viennent d’une mauvaise compréhension des règles d’interprétation du Coran. La vérité du Coran demande l’humilité du cœur autant que la rigueur d’esprit.
Le Coran et la science
Dieu a voulu que Son Livre parle aussi aux esprits. Et le Coran contient des vérités que la science n’a confirmées que des siècles plus tard.
« En effet, Nous avons créé l’homme d’une goutte de sperme mélangée pour le mettre à l’épreuve. » (Coran, 76 : 2)
Les savants n’ont compris que bien plus tard que la vie humaine provient du mélange des fluides masculin et féminin.
« Et nous avons fait du ciel un toit protégé. » (Coran, 21 : 32)
Aujourd’hui, nous savons que l’atmosphère protège la Terre des radiations et des météorites.
Est-ce une coïncidence ? Ou est-ce la preuve que ce Livre vient du Créateur de l’homme et l’Univers ? Comment un homme du désert, au VIIe siècle, aurait-il su cela ?
Les sceptiques disent que ces versets ne sont que des coïncidences. Mais la répétition de ces vérités dans des domaines variés – embryologie, astronomie, géologie – dépasse l’improbable.
Et lorsque Dieu parle de la Terre « étendue », « aplatie », Il parle selon la perception humaine – celle de l’observateur qui voit la Terre plate devant lui.
Certains disent que le Coran se trompe en affirmant que le Soleil « se couche dans une source boueuse ». Mais le verset ne dit pas cela. Il dit que Dhu-l-Qarnayn vit le Soleil se coucher dans une source boueuse – c’est une description de la scène selon la perception humaine, comme nous disons encore aujourd’hui : « Le Soleil se couche dans la mer. » C’est une image, pas une erreur. La perfection de la langue coranique, c’est justement d’exprimer une vérité physique à travers une vérité sensible.
Le Coran et l’histoire
Le Coran est aussi un Livre d’histoire véridique. Quand il parle du prophète Joseph, il appelle le souverain d’Égypte « roi ». La Bible, elle, dit « pharaon ». Or, les recherches modernes ont confirmé que le titre « pharaon » n’était utilisé qu’à partir du Nouvel Empire, après l’époque de Joseph.
Le Prophète – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – ne pouvait pas le savoir : il ne lisait ni la Bible, ni les écrits égyptiens, encore inconnus à son époque. Le Coran a dit la vérité là où les textes humains se sont trompés. Cela prouve que le Coran ne copie pas la Bible, mais corrige ses erreurs. Et cela prouve qu’il ne vient pas d’un homme, mais de Celui qui connaît le passé et l’avenir. Et quand les détracteurs inventent des hypothèses pour nier cette évidence, ils ne font que révéler leur mauvaise foi.
Les détracteurs et les sincères chercheurs
Aujourd’hui, certains détracteurs prétendent trouver des erreurs dans le Coran. Mais ces gens-là ne maîtrisent ni la langue arabe authentique, ni les règles de compréhension du texte. Leur critique repose souvent sur des traductions imparfaites ou des préjugés, et non sur le texte révélé.
Mais il y a aussi des non-musulmans sincères, qui doutent non par hostilité, mais parce qu’ils cherchent la vérité. Et à ceux-là, le Coran parle directement. Dieu dit : « Ceci est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute ; c’est un guide pour les pieux […] » (Coran, 2 : 2)
Celui qui ouvre le Coran avec sincérité y trouve la lumière. Car Dieu aime les cœurs qui cherchent, même s’ils ne savent pas encore où chercher.
La sincérité et la mission du Prophète
Même ses ennemis appelaient Muhammad – que les prières et la paix de Dieu soient sur lui – « Al-Amin », le digne de confiance. Il n’a jamais cherché la gloire ni la richesse. Il a supporté les insultes, les attaques, les guerres, sans jamais renoncer. Et quand il a quitté ce monde, sa mission était accomplie, la Révélation était complète.
Les Arabes disaient : « S’il triomphe contre son propre peuple, c’est la preuve qu’il est réellement envoyé par Dieu. » Et il a triomphé, par la foi, par la patience, par les armes, et par la vérité.
Ses prophéties se réalisent encore aujourd’hui, et continueront jusqu’à la fin des temps. Car la lumière divine ne s’éteint jamais.
L’appel du cœur
À toi qui lis ces mots, toi qui doutes peut-être, ou qui cherches le sens de ta vie : sache que Dieu t’appelle. Il veut que tu trouves la paix que ton cœur réclame depuis toujours.
L’islam, ce n’est pas changer de culture ni perdre son identité. C’est revenir à son essence, à ce lien originel entre l’homme et son Créateur. C’est prier en paix, donner avec sincérité, aimer pour Dieu, vivre pour Dieu. C’est se lever chaque jour avec un cœur pur, apaisé, confiant.
Conclusion : une seule foi, un seul Dieu
En vérité, il n’y a qu’un seul Dieu, une seule religion, un seul message. Tous les prophètes sont les maillons d’une même chaîne. Et le Coran en est sceau, la lumière, et la preuve éternelle. L’islam ne divise pas : il unit. Et Dieu appelle à une foi d’amour et de paix.
Alors, cherche, médite, prie. Et si ton cœur te dit que cette parole est vraie, sache que Dieu t’a déjà guidé.
« Dieu appelle à la demeure de la paix et guide qui Il veut vers un droit chemin. » (Coran, 10 : 25)